Le masculin l’emporte sur le féminin nous a-t-on inculqué depuis toujours : avec « l’homme invisible », c’est de « la femme invisible » dont veut parler Mathilde Braure. L’homme invisible nous donne une image de bandelettes, chapeau et lunettes de soleil alors que la femme invisible nous fait lever les yeux au ciel ou regarder le bout de nos chaussures avec un agacement feint ou ostensible par rapport à “Y en a marre des féministes”.
C’est sans compter l’avènement de la femme puissante, celle qui pense, qui réfléchit. Agir vs âgisme.
“L’homme invisible” est lauréat de l’appel à projet culture de la ville de Dunkerque et Mathilde Braure envisage d’écrire et de montrer en scène le résultat d’une enquête menée grâce aux habitants‧es Dunkerquois‧es : anecdotes, souvenirs, points de vue, suggestions, tout âge, tout genre confondu